(CS4.4) Établir une relation et réconciliation par le biais du patrimoine vivant

Dans cette présentation, le personnel de Heritage Saskatchewan et de la ville de Humboldt discutera de notre récent projet pilote d'un an, en mettant l'accent sur ce que nous avons appris, avec l'intention de partager nos expériences et nos processus afin d'aider d'autres communautés à envisager leurs prochaines étapes. Nous pensons qu'en fournissant des informations sur le projet, nous pouvons aider d'autres communautés à établir des relations et à parler de réconciliation. Heritage Saskatchewan, en collaboration avec le Bureau du commissaire aux traités et les centres d'amitié autochtones de la Saskatchewan, a élaboré un cadre théorique, puis s'est associé au Humboldt and District Museum and Gallery, qui avait déjà organisé des événements publics axés sur la réconciliation au sein de la communauté. Un aspect essentiel du projet consistait à inviter les autochtones vivant à Humboldt et dans ses environs à faire partie des conseillers du projet. Le racisme et le manque de relations de soutien entre les communautés autochtones et non autochtones constituent un problème urgent en Saskatchewan. Le patrimoine vivant, qui englobe notre identité, notre histoire et informe nos décisions dans le présent, n'est souvent pas pris en compte dans les efforts de réconciliation. En collaboration avec nos partenaires du Bureau du commissaire aux traités, nous avons mis au point un processus cyclique en quatre parties qui servirait de base aux sessions du projet pilote: - Où en sommes-nous aujourd'hui et comment en sommes-nous arrivés là ? L'approche était basée sur la communauté et est née de notre reconnaissance de la responsabilité qui nous incombe d'aborder l'UNDRIP et les appels à l'action. Nous ne pensons pas qu'il incombe uniquement aux gouvernements d'aborder et de faire avancer la réconciliation, mais également aux membres des communautés et à leurs organisations. Cette présentation abordera notre méthodologie de travail communautaire, y compris le "patrimoine d'action" tel que défini par Robert Johnston et Kimberley Marwood: "le patrimoine d'action privilégie le processus (action) par rapport aux résultats et aborde les inégalités sociales par le biais d'un modèle dispersé et redistributif de la pratique de la recherche". En outre, il sera question des raisons pour lesquelles nous avons pris les décisions que nous avons prises et de la manière dont d'autres communautés pourraient modéliser ce travail.